Depuis les années 1950, les chercheurs estiment que les habitudes d'hygiène pourraient être à l'origine de l'explosion de certaines maladies telles que l'atopie, l’acné, les maladies auto-immunes ou même les allergies.
L'hypothèse hygiène, évoquée pour la première fois par l'épidémiologiste David Strachan (1) en 1989, a été depuis reprise par de nombreux médecins et chercheurs. Notre microbiome humain (ces millions de bactéries qui vivent sur et avec nous) constitue une part essentielle de notre système immunitaire. En utilisant des produits antibactériens, des lavants agressifs (trop alcalins, bourrés de conservateurs) en vivant dans un environnement aseptisé, nous avons affaiblit notre système immunitaire.
Chez les individus souffrant d'allergie, d'atopie ou d'irritation, les chercheurs ont découvert un microbiome appauvri. Leur population bactérienne résidente est déséquilibrée. Le microbiome ne peut plus jouer son rôle de barrière contre les bactéries pathogènes et éviter les épisodes inflammatoires.
Alors que faire ? Arrêter de se laver ? Pour les chercheurs, l'idée qu'il faudrait relâcher ses habitudes d'hygiène est absurde. Une hygiène moindre entraînerait une explosion des infections sur des peaux déjà fragilisées par nos mauvaises pratiques. La bonne attitude serait de favoriser la diversité des microorganismes présents sur notre peau en changeant nos habitudes (2) : se rapprocher de la nature (en touchant la terre, les plantes, les animaux), éviter les produits antibactériens ou au pH alcalins, privilégier des produits d'hygiène "probiotiques" rééquilibrants.
Les produits lavants de la gamme hygiène BIOSME s'inscrivent dans cette voie. Leurs formules ont été développées pour respecter au mieux le microbiome cutané et sa diversité : des actifs probiotiques à l'action ciblée, un pH acide respecteux du microbiome, des tensio-actifs doux non détergents, des actifs naturels ultra-hydratant et protecteurs. En les utilisant quotidiennement, vous préservez au mieux votre peau des irritations, des poussées d'atopie ou de la sécheresse cutanée.
(1)Strachan DP (1989) Hay fever, hygiene, and household size. BMJ 299(6710):1259–1260
(2) Bloomfield SF, et al.(2016) Time to abandon the hygiene hypothesis: New perspectives on allergic disease, the human microbiome, infectious disease prevention and the role of targeted hygiene. Perspect Public Health 136(4):213–224.