La transpiration n'est pas un problème. Ce phénomène naturel est utile à la régulation de notre température corporelle, mais les produits cosmétiques que nous utilisons pour lutter contre ses effets sont parfois toxiques.
Quel est le rôle de la transpiration et des glandes sudoripares ?
La Transpiration ou Sudation est un phénomène naturel qui joue un rôle essentiel dans la régulation de la température interne de l’organisme. Elle permet au corps de se maintenir à une température stable (autour de 37°C) quelles que soit les circonstances : quand il fait chaud ou lorsque l’organisme est en surchauffe (fièvre ou effort physique). Seuls l'homme, les singes et quelques mammifères comme le cheval transpirent. Les autres animaux utilisent d'autres moyens pour se refroidir.
Nous avons entre 2 et 5 millions de glandes sudoripares réparties sur l’ensemble de notre corps. La majorité d'entre elles sont des glandes "eccrines" et se trouvent en grand nombre sur la plante des pieds, les paumes, le front, les tempes et les aisselles. Elles produisent 1 litre de sueur par jour, en moyenne, mais ce chiffre peut monter à 10 litres en cas d’effort intense ou de grand stress. Cette sueur est inodore, elle est composée en majorité d’eau. Mais elle renferme également du sel, d'où son goût salé, et d'autres produits comme l'urée ou l'ammoniaque. C’est en général ce type de sueur qui est impliqué dans l’hyperhidrose (la transpiration excessive).
L'autre type de glandes sudoripares est appelé "apocrine". Les glandes apocrines se concentrent sous les aisselles, les parties génitales et les oreilles. Elles sont associées au système pileux et ne se manifestent qu’à partir de la puberté. Elles sécrètent un liquide épais riche en corps gras. Lorsque ce fluide entre en contact avec les bactéries sur la surface de la peau, il produit une "odeur corporelle" caractéristique.
Qu’est-ce qui déclenche la sudation ?
Les glandes eccrines comme les glandes apocrines sont activés par les nerfs du système sympathique. Ces nerfs répondent à une variété de stimuli, y compris:
- Des messages du cerveau indiquant que le corps est trop chaud
- Des sécrétions hormonales
- L'activité physique ou l'exercice
- Certains aliments (chocolat, café, piments…)
Chez les personnes souffrant de transpiration excessive ou hyperhidrose localisée, les glandes sudoripares (les glandes eccrines en particulier) réagissent de manière excessive à ces stimuli, elles sont en général hyperactives et produisent plus de sueur que nécessaire.
Quel est l’effet de la transpiration sur le microbiome cutané ?
Le pH de la sueur eccrine est compris entre 3,8 et 6,5. Il serait généralement plus acide chez les hommes et plus basique chez les femmes. Cette sueur est composée d’Eau (99 %), de Sels minéraux (chlorure de sodium), de Vitamine C, d’Anticorps, d’Urée, d’Acide Urique, d’Ammoniac et d’Acide lactique. En raison de sa composition et de son pH acide, en arrivant à la surface de la peau, cette sueur va peu modifier l’équilibre du microbiome.
A contrario la sueur apocrine au pH basique et majoritairement composé de corps gras va élever le pH cutané et offrir un terrain favorable au développement des bactéries responsables des odeurs de transpiration.
Comment agissent les produits d’hygiène classiques ?
La plupart des produits d’hygiène que nous utilisons ont un pH alcalin très supérieur à celui de la peau. Les savons naturels (pH 9), les déodorants à base d’alcool (pH 7) ou de bicarbonate de soude (pH 8.4) altèrent le pH de la peau, déjà surélevé par l’émission de sueur. Ces pH alcalins détruisent le manteau acide et la population bactérienne résidente. Dans un premier temps l’odeur disparaît avec les composés gras et une grande partie des bactéries composant le microbiote, laissant la peau sans défense. Puis la population bactérienne recolonise l’épiderme de manière anarchique. Idem pour les produits anti-transpirant qui détruisent les bactéries et bloquent temporairement l'émission de sueur en bouchant les canaux sudoripares.
De nombreuses études ont démontré que plus on utilise ces produits, plus l'effet rebond est important : l'odeur de transpiration se renforce dès l’arrêt de l'utilisation. Les scientifiques estiment aujourd’hui que le pH cutané naturel d’une personne en bonne santé devrait être de 4,5. Or les études dermatologiques menées un peu partout dans le monde montrent une élévation de ce pH à 5,5 ou plus, conséquence immédiate de l’utilisation régulière de produits d’hygiène au pH trop alcalin. Cette élévation du pH cutané pourrait être à l’origine de l’explosion des maladies atopiques, des allergies et de la sensibilisation de la peau.
En quoi les produits daydry probiotics sont-ils différents ?
Les déodorants et les gels lavant BIOSME et DAYDRY respectent le processus naturel de la transpiration. Ils agissent en synergie avec le microbiome cutané, sans boucher les pores et sans détruire la flore résidente. Riche en acide lactique et en ferments probiotiques, ils vont limiter la croissance des bactéries responsables des odeurs (corynébactéries) tout en aidant la peau à maintenir un pH acide. Ainsi plus vous utilisez les produits BIOSME, plus vous aidez votre microbiome à conserver son équilibre, c’est pourquoi l’efficacité déodorante augmente avec le temps. Enrichis en actifs hydratant et composés de tensioactifs doux, ils préservent le film hydrolipidique de la peau et protègent des irritations et du dessèchement. Toutes les formules ont été validées sous contrôle dermatologique sur un panel de testeurs à la peau sensible.