Choisir un déodorant lorsque l’on est enceinte est un vrai casse-tête. Ce produit cosmétique n’est pas sans danger, qu’il s’agisse de déodorants conventionnels ou de produits naturels. Le hic, c’est que durant la grossesse, les futures mamans transpirent en quantité plus importantes et les odeurs sont plus perceptibles. Alors comment bien choisir son déodorant en période de grossesse comme pendant l’allaitement ?
Mieux vaut apprendre à lire les étiquettes et à se méfier des idées reçues. On vous explique comment sélectionner le produit idéal qui gardera vos aisselles fraîches jusqu’à l’accouchement… et même après.
Déodorant, de quoi parle-t-on ?
Un déodorant est un soin d’hygiène corporelle qui masque ou élimine les odeurs désagréables liées au développement bactérien généré par les sécrétions des glandes apocrines (celles situées sous les aisselles, mais aussi dans la région génitale et péri-anale, le canal auditif externe et en péri-ombilical.).
Il ne limite pas la sudation à la différence des anti-transpirants. Le déodorant agit à la surface de la peau en déployant une action antibactérienne et/ou en neutralisant les molécules malodorantes.
Or les actifs ou les substances utilisées pour ces deux actions ne sont pas toujours sans danger pour la femme enceinte.
1er Conseil : Savoir repérer les substances potentiellement dangereuses.
Toutes les substances pouvant passer la barrière cutanée et interférer avec le développement naturel du fœtus sont à bannir. Or il n’est pas toujours facile de les éviter. Certaines marques de produits conventionnels continuent de les utiliser arguant que les preuves scientifiques de leur nocivité manquent.
C’est notamment le cas des perturbateurs endocriniens. Il s’agit de substances susceptibles d’interférer avec le système hormonal et d’induire plusieurs effets nocifs, pour la mère comme pour le bébé. Le règlement Européen REACH en regroupe certaines et les soumet à des restrictions. Mais mieux vaut les éviter complètement par principe de précaution. Il faut donc lire attentivement les étiquettes.
Parmi les substances les plus controversées, on trouve :
- Les Sels d’aluminium des anti-transpirants, régulièrement mis en cause comme d’éventuels facteurs de risques pour le cancer du sein. On les retrouve sous l’appellation : ALUMINUM SULFATE, ALUMINUM CHLORIDE ou ALUMINUM CHLOROHYDRATE. Quant à la pierre d’alun naturel, il s’agit également d’un sel d’aluminium. On la retrouve sous l’appellation Potassium Alum.
- Le Triclosan, un agent antibactérien d’origine synthétique aujourd’hui considéré comme un perturbateur endocrinien mais toujours toléré dans certains produits cosmétiques
- Le MIT (méthylisothiazolinone) et ses dérivés notamment le Kathon CG est interdit en Europe depuis avril 2016 dans les cosmétiques non rincés. Ce conservateur et biocide est un puissant allergène, on le retrouve toujours à faible concentration dans certaines lingettes pour bébé !
- Les PEG ou PPG sont les acronymes pour Polyethylène Glycol et Polypropylèneglycol. Ils sont utilisés comme solvants, émulsifiants ou humectants dans de nombreux cosmétiques. Ils sont accusés d'être cancérigènes.
- L’EDTA (Acide Ethylène Diamine Tétra Acétique) que l’on rencontre sous différentes formes le Disodium EDTA, le Tetrasodium EDTA, l’EDTA et, plus rarement, le Trisodium EDTA. Le Tetrasodium Etidronate , sa concentration dans les cosmétiques est contrôlée mais non sans danger. Certains le suspecte d’augmenter la porosité de la peau et donc de faciliter la pénétration dans l’organisme d’autres produits polluants ou dangereux.
- Les Parabènes sont également suspectés d’être des perturbateurs endocriniens, mais toujours présents dans certains cosmétiques. Ils sont très faciles à repérer, ils finissent par le suffixe « -paraben ». Vous pouvez par exemple trouver le méthylparaben ou l’éthylparaben.
- Certains conservateurs, notamment le Phenoxyethanol, considéré comme un perturbateur endocrinien, apparait encore dans de nombreux cosmétiques de grandes marques.
- Les Parfums synthétiques, qui cachent souvent des phtalates ou des muscs synthétiques, etc.
Bonne nouvelle, aucune de ces substances n’est présente dans les cosmétiques naturels certifiés ! Mais attention, seule la certification naturelle ou bio vous assure que ces ingrédients sont bannis. Recherchez donc en priorité des cosmétiques, et en particulier des déodorants, portant la mention : Ecocert, Cosmébio, Cosmos ou Natrue.
2ème Conseil : Bannir les huiles essentielles
Les ingrédients potentiellement problématiques pendant la grossesse ne sont pas tous chimiques. Il existe dans la nature de multiples actifs qui peuvent être dangereux pour la mère ou l’enfant, c’est notamment le cas des huiles essentielles.
L’origine naturelle et végétale des huiles essentielles les font souvent considérer, à tort, comme inoffensives. Les huiles essentielles sont pourtant des préparations très concentrées qui en font de puissants agents antimicrobiens. C’est pourquoi on les retrouve dans la grande majorité des déodorants naturels et bio du marché associées ou non à du bicarbonate de soude.
Le problème, c’est que les huiles essentielles passent la barrière cutanée et rejoignent le système sanguin. Elles risquent donc de passer à travers le placenta et représentent un danger pour le fœtus en formation. Elles peuvent même être à l'origine d'avortements spontanés.
C’est en particulier le cas des huiles essentielles contenant des cétones (verbénone, camphre, carvone, menthone, italidione, etc.) et des lactones.
- L’HE de palmarosa
- L’HE de sauge officinale
- L’HE de menthe poivrée et menthe des champs ou pouliot
- L’HE d’achillée millefeuille
- L’HE de cyprès
- L’HE de romarin officinal
- L’HE de lavande et lavandin
- L’HE d’eucalyptus mentholé
- L’HE d’absinthe
- L’HE de camphre
- L’HE de thuya
- L’HE de vétiver
- L’HE d’origan
- L’HE de persil
- L’HE de cèdre
- L’HE de clou de girofle
- L’HE d’Hysope officinale
- L’HE de Tanaisie officinale
Même prudence si vous avez décidé de donner le sein à votre bébé, car les huiles essentielles passent dans le lait maternel. Les huiles essentielles d’arbre à thé, de niaouli et de cajeput sont également à proscrire. Elles contiennent des substances qui présentent des risques neurologiques (niaouli et cajeput), cancérigènes, génotoxiques et potentiellement reprotoxiques. En outre l’huile essentielle d’arbre à thé serait un puissant perturbateur endocrinien.
Les huiles essentielles sont totalement interdites pendant les 3 premiers mois de grossesse mais mieux vaut éviter leur utilisation pendant toute la durée de la grossesse et de l’allaitement. Et ne pas utiliser ces substances sur les jeunes enfants.
Dans tous les cas, interrogez votre pharmacien ou votre médecin.
3ème Conseil : Éviter les ingrédients irritants
Durant la grossesse, le bouleversement hormonal provoque une hypersensibilité cutanée qui peut déclencher des allergies. La peau de la femme enceinte est donc plus susceptible de réagir au contact de substances irritantes naturelles ou pas.
Les plus fréquemment rencontrées dans les déodorants naturels sont l’alcool, le bicarbonate de soude et plus récemment l'hydroxide de magnésium.
- L’alcool (alcohol ou alcohol denat. sur la liste INCI) est très fréquent dans les formules des déodorants naturels souvent associés à des huiles essentiel. Il a une action antibactérienne qui perturbe la flore de la peau et il altère le film hydrolipidique. La peau devient plus sèche, plus fragile et rougit.
- Le bicarbonate de soude présent dans la majorité des déodorants naturels sous forme solide, stick ou crème agit en détruisant la flore bactérienne responsable des odeurs. Mais là aussi son pH alcalin très éloigné de celui de la peau détruit le film acide et gras protecteur ce qui laisse la peau à nue et déclenche irritations et rougeurs.
- L’hydroxide de magnésium (ou magnesium hydroxide) actif très en vogue dans les nouvelles formules de déodorants est également très irritant en raison d'un pH alcalin.
4ème Conseil : Choisir des formules validées pour les femmes enceintes.
Pour éviter les déconvenues et dissiper tous les doutes, le mieux est d’opter pour des produits cosmétiques spécifiquement formulés pour les femmes enceintes. Ceux-ci portent la mention « validés pour les femmes enceintes et allaitantes.
Cette mention vous garantit qu’un expert toxicologue à étudier minutieusement la composition de la formule, y compris les éléments n’apparaissant pas dans les listes INCI, comme les CMR ou les impuretés présentes dans les matières afin de valider qu’aucune d’entre elles ne présentent de risque.
C’est d’autant plus important que lors de la grossesse, on l’a vu la peau devient plus sensible mais aussi plus perméable aux polluants et autres substances problématiques.
Dans tous les cas, orientez-vous vers des formules plus hydratantes et plus douces qu’à l’habitude pour renforcer votre barrière cutanée.
Blanc de Coton, le déodorant parfait pour les femmes enceintes !
Pendant la grossesse, la transpiration est naturellement plus abondante. En cause les pics d’œstrogènes et de progestérone qui entraînent une dilation des vaisseaux sanguins et une excitation des glandes sudoripares. Il ne suffit donc pas de choisir un déodorant sans danger, il faut également qu’il soit efficace !
La formule brevetée du déodorant Blanc de Coton a été spécifiquement développée pour associer efficacité et protection de la peau. Sa formule à base d’eau et d’actifs probiotiques est ultra hydratante et douce… et elle fonctionne ! Elle est vegan, certifiée naturelle par Ecocert, validée « femme enceinte et allaitante » par un expert toxicologue et hypoallergénique !
Cécile – 7 septembre 2021"Produit miraculeux ! Je souffre de transpiration excessive, j'utilisais donc un anti-transpirant depuis des années car j'avais des auréoles et des odeurs avec les déodorants normaux. Dès la première utilisation de ce déodorant, zéro odeur (même pas sur le vêtement au niveau des aisselles, contrairement à l'anitranspirant), zéro auréole, alors que je fais pourtant du vélo une heure par jour au soleil ! Je recommande à 100%"
Vanessa - 29 février 2020"Idéal pour la grossesse et l'allaitement. J'ai choisi ce produit quand je suis tombée enceinte car il est compatible avec la grossesse et l'allaitement, et voilà donc 1 an que je ne l'ai plus quitté !"
Blanc de Coton
Déodorant vegan certifié naturel breveté, à base d'actifs naturels et probiotiques hydratants. Roll-on rechargeable.
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